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samedi 22 septembre 2012

VW Golf 7 : La septième génération dans le détail et toutes les photos officielles





Comme repris dans nos précédents articles, Volkswagen n’a pas attendu le Mondial de l’Automobile de Paris pour dévoiler la voiture la plus attendue de l’année, la Golf 7. C’est sur ces terres, à Berlin, que cette nouvelle génération a été dévoilée. Aujourd’hui, nous revenons avec plus de détails sur cette nouvelle Golf.
Esthétiquement, la révolution attendra
Aucune rupture de style. Le mot qui pourrait clairement qualifier cette septième génération de Golf est « conservatisme ». Ceux, nombreux, qui attendaient une réelle évolution de style sur la Golf peuvent passer leur chemin, c’est à croire que nous revivons la sortie de la série 6. Les changements opérés cette fois-ci sont subtils. L’allure générale a été rendue dynamique grâce un l’allongement de la caisse de +5.6 cm et son abaissement de 2.8 cm. Cet effet est accentué par de nouvelles lignes et nervures à tous les niveaux : flancs, capot, hayon.
Au niveau de la proue, le capot devient plus plongeant et reçoit des nervures plus prononcés, les optiques inspirées de celles de la Jetta rendent le regard acéré. La calandre garde le même style mais reçoit, dans sa partie inférieure une lame chromée qui donne l’impression de se prolonger jusqu’au flancs, du fait de la ligne de séparation que tracent les clignotants. Le bouclier a été complètent modifié, il garde certes ses surfaces lisses, mais reçoit des entrées d’air inédites dans la gamme. La partie inférieure reçoit une forme en U qui traverse tout le bouclier sur sa partie inférieure, ornée d’une lame chromée sur sa partie basse, abritant également dans ces extrémités l’emplacement des antibrouillards.
De profil, l’esprit est reconduit. Même si elle gagne des centimètres et devient plus élancée, la ligne reste fidèle aux deux précédentes versions avec quasiment le même style, qui ce distingue par la forme des montants de la custode, le style du dessin des vitrages et la coupe du hayon. On les confondraient presque de profil si ce n’est l’apparition sur cette génération d’une nervure au niveau de la ceinture de caisse, qui prend naissance sur l’aile avant et s’arrêter sur la portière arrière après l’avoir quasiment traversée en totalité, ce détail lui donne un peu plus de dynamisme et d’agressivité.
A l’arrière, le changement se fait plus perceptible grâce aux nouveaux feux. Ces derniers perdent leurs formes arrondies pour adopter des angles plus vifs que certains ne manqueront pas à comparer à ceux d’Audi, car, il est vrai qu’ils font rappeler le style de l’A3. Entre ses feux, une nervure a fait son apparition. Le bouclier reste globalement fidèle au précédent style mis à part quelques détails, tels que des lignes qui arrivent dans le prolongement des angles de la partie basse du hayon et la nouvelle forme des cataphotes arrière, ainsi que celle de l’extracteur.
La vie à bord
L’intérieur reste sobre, sans surprise. L’utilisation, à profusion, de la couleur noire le rend impersonnel comparé avec la fantaisie des autres modèles qui jouent sur les couleurs, les formes et la personnalisation, mais c’est la politique de la boite, on ne change pas une équipe qui gagne et, quand on a connu les générations précédentes, on n’est pas dépaysé. Cependant, une nouveauté arrive avec cette septième génération : l’apparition de surfaces laquées… noires, au niveau de la console centrale. Peugeot avait de l’avance.
Au centre, sur la console, les gars de Wolfsburg ont opté pour un écran tactile, 8 pouces pour les versions huppées, 5 pouces pour l’entrée de gamme. Les indicateurs du tableau de bord on gardé quasiment le même style, la finition semble avoir encore fait des progrès. Le côté passager bénéficiera de quelques centimètre de plus, aux épaules, à l’avant et l’espaces au jambes à l’arrière. Le coffre gagne 30 litres pour revendiquer une capacité de chargement de 380 litres ce qui le place dans la moyenne du segment.
Le vrai changement !
Sur cette Golf, le vrai changement se situe sous la carrosserie. Cette nouvelle génération utilise une nouvelle plateforme, celle dont on entend parler depuis le début de l’année et qui sert de base de travail à tous les nouveaux modèles du groupe, il s’agit de la plate-forme MQB utilisée par l’A3, la Rapid, la Leon, la Toledo …etc. Cette structure associée à de nouvelles motorisations lui permet de perdre 100 Kg sur la balance, un bon point qui lui permet de baisser sa consommation et ses émanations de CO2.
Des nouveautés également sous le capot. A son lancement, les clients auront le choix entre quatre blocs, deux essence avec le 1.2 TSI de 85ch et le 1.4 TSI de 140 ch. Ce dernier sera doté du système ACT qui désactive deux cylindres selon les conditions de roulage. Volkswagen annonce une baisse de 24 % des valeurs de consommation de ces moteurs et de 23 % celles des émanations de CO2. Pour le diesel, deux blocs sont également au menu, un 1.6 TDI Bluemotion de 105 ch qui revendique sur papier un petit 3.2 l/100km en mixte et, pour les férus de puissance, un 2.0 TDI de 150 ch qui lui aussi annonce que 4.1 l/100km – à vérifier pour les deux ! –
Équipements
L’offensive très remarquée de la concurrence – Focus et Astra - qui a mis la barre très haut pour ce qui est du niveau d’équipement, oblige cette nouvelle génération de Golf à revoir ses gammes et à embarquer un attirail technologique digne des segments supérieurs. On retrouve dés l’entrée de gamme « Trendline » un écran tactile 5 pouces couleur, 7 airbags, un régulateur et limitateur de vitesse, la climatisation, , le StartandStop et même un système de détection de fatigue.
La Confortline se distingue par une climatisation automatique bi-zone, le Bluetooth, un écran tactile Haute Résolution, les radars de stationnement et les antibrouillards.
Et on finit par la Carat qui rajoute une sellerie sport en tissu et Alcantara, un régulateur de vitesse adaptatif et le fameux système de freinage automatique.
Le nerf de la guerre … le prix !
Volkswagen avait promis un tarif en entrée de gamme inférieur à celui de la précédente génération, la Trendline 1.2 TSI est affiché a 17 790 Euro – pour l’Europe – soit le même prix que la 6ème génération en 1.2 TSI 85 ch mais avec plus d’équipements. Sinon pour les autres versions elles sont affichées, en France à :
- 1.2 TSI (105ch) à partir de 19.670€
- 1.4 TSI ACT (140ch) à partir de 24.690€
- 1.6 TDI (105ch) à partir de 22.550€
- 2.0 TDI (150ch) à partir de 27.090€
Conclusion
Cette septième génération de Golf n’a pas choisi la voie du changement radical. La continuité est mise en avant, du moins sur le plan stylistique. Volkswagen ne veut pas brusquer sa clientèle, il préfère capitaliser sur ses acquis et les faire évoluer. On pourrait regretter ce choix mais la recette à l’air de fonctionner depuis un moment et les résultats plaident en leur faveur.
La Golf a une place très importante dans le Groupe, Martin Winterkorn, Président du Directoire de Volkswagen AG déclare "Six générations de la Golf - de 1974 à 2012. Cela représente 38 ans de succès continus pour le best-seller mondial, avec des ventes totalisant 29,13 millions voitures. Il a également eu un impact économique énorme, la sauvegarde des emplois, et a servi en tant que mesure l’influence du progrès technique sur les époques".
Volkswagen, qui ambitionne de se hisser au premier rang mondial des constructeurs automobile en 2018 compte sur cette Golf pour y jouer un rôle primordial et mener à bien cette conquête. Et face à Toyota, où les stratèges ne se roulent pas les pouces, l’erreur n’est pas permise.
Pour ce qui est de notre marché, on attendra de voir venir les informations relatives aux motorisations retenues. Alors que le TSI est généralisé dans la gamme essence sous d’autres cieux, l’on se contente, en Algérie, d’un rustique 1.6 essence à 8 soupapes sur la sixième génération. Est-ce que ce choix sera reconduit pour cette génération ? On ne le sait pas encore mais ce qui est certain, c’est que ce paramètre sera l’un des éléments primordiaux dans la détermination de la grille tarifaire -et des marges- de la Golf chez nous.

Portfolio

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